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La méthode du juste-à-temps (JAT)
           
 
 Le juste à temps est une méthode d’approvisionnement qui
consiste à se faire livrer les matières ou produits au moment exact du besoin
pour une utilisation directe. Son but principal repose essentiellement sur la
volonté de :
  
- Réduire
     les coûts
     logistiques d’approvisionnement, de production et de
     distribution, avec un intérêt particulier sur les coûts liés à
     la gestion des magasins rependus le long de la chaîne
     logistique.  
 
      
      - Eviter
     toute forme de gaspillage.  Le
     stockage de produits n’est pas sans risques (pertes, détournement,
     désuétude). Avoir à gérer peu ou pas de stocks allège profondément la
     gestion.
 
 - Réduire
     les stocks de matières et les stocks de produits finis à travers une
     planification rigoureuse des approvisionnements et la mise sur pieds de
     programmes de livraisons (dates et quantités à livrer pour chaque
     référence). D’une part, cela diminue l’immobilisation des capitaux et les
     risques d’invendus.
 
 - Réduire
     les stocks de
     production. Dans la chaîne de fabrication, la production
     d’un composant est déclenchée par une commande de l’atelier suivant. l'article
     produit doit parvenir à celui qui va l’utiliser juste au moment où il en a
     besoin. On parle alors de production par
     flux tendus ou flux tirés ;
 
 - Réduire
     les défauts  de fabrication, les
     rebuts et assurer la fabrication des produits de meilleure qualité. Le
     stockage peut faire perdre certaines propriétés essentielle des matières
     et consommables. Par ailleurs, la fabrication par petite quantité permet
     de mieux effectuer le contrôle sur ce que l’on produit. Ce procédé a pour
     effet immédiat la réduction des coûts de reprise ou de retouche. Un nombre
     réduit de retouches génère des économies en matières et composants. 
  
 
 D’après la logique du juste à temps, les stocks
intermédiaires sont voués à disparaître. Une forme d’application rigoureuse de
cette théorie existe en gestion de la production. Il s'agit du juste à temps
par étiquettes plus connue comme la méthode du Kanban.
  
  
A- Les exigences du juste à temps
   
 La mise en pratique de la méthode juste à temps ne se décide
pas par une seule partie. C’est le résultat d’un accord préalablement passé
entre partenaires d’une même filière. Une fois les mécanismes d’échange définis
et structurés entre le fournisseur et le client, il revient à chacun d’obéir à
certaines exigences : 
  
 Le client, initiateur du processus doit :
  
- Faire
     une estimation appropriée des besoins futurs et effectuer un calibrage
     juste des lots de commande. Les quantités reçues lors d’une livraison
     doivent impérativement couvrir la période d’attente de la prochaine
     livraison ;
 - Choisir
     des sources d’approvisionnement géographiquement peu éloignées. Les
     incertitudes et les coûts d’approvisionnement s’en trouvent réduits ;
 - Définir
     et choisir un réseau de transport fiable, flexible et peu onéreux. Il faut
     avoir à ce niveau, une vision globale de ce que chaque combinaison des
     moyens de transport représente en termes de coût ;
 - Transmettre
     des données fiables aux fournisseurs. Dès réception, ces dernières sont
     intégrées dans le planning de production. C’est une garantie de vente pour
     le fournisseur qu’il serait inapproprié de modifier car l’impact sur son
     activité serait important.
  
  
 Le fournisseur garant de la régularité du processus
doit :
  
- Respecter
     strictement le programme des livraisons. Si les délais ne sont pas
     respectés, l’activité du client, mais aussi de celle des clients du client
     peut en souffrir. C’est donc plusieurs maillons d’une chaîne en aval qui sont
     exposés ;
 - Avoir
     des horaires de travail assez flexibles. Malgré les prévisions et le
     programme des livraisons préétablis, il doit se maintenir dans des
     conditions qui permettent de surmonter toute variation d’activité ;
 - Assurer
     le fonctionnement régulier de ses unités de production en appliquant une
     gestion rigoureuse de la maintenance préventive. Le risque qu’un arrêt de
     la production bouleverse tout le programme des livraisons est à prévoir.
  
 
  
 B- Les
faiblesses du juste à temps
     
  
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Il est rare que dans une chaine d’activité, le juste à temps
profite à tous les acteurs. Le stock diminué en aval se retrouve concentré chez
un des acteurs en amont de la chaîne logistique. Pour qu’un fournisseur
respecte scrupuleusement les dates de livraison prévues, il se trouve parfois
obligé de constituer un stock. 
  Il est en effet difficile qu’à son tour, il se fasse
livrer par la méthode du juste à temps. L’incidence sur les délais serait
immédiate ; ces derniers pourraient se voir prolongés. Et le client final
n’est pas toujours prêt à supporter les longs délais.
  
 L’entreprise qui pratique du juste à temps est fortement dépendante
de ses fournisseurs et se trouve exposée à des risques (gonflement des stocks
en amont/rupture de stock en aval) en cas d’une baisse ou d’une accélération
des consommations par rapport aux prévisions ;
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 Le juste à temps impose un nombre élevé de commandes en lots
de petite quantité. Si d’une manière cela réduit les coûts de stockage,
il ne faut pas perdre de vue que les coûts d’acquisition des stocks évoluent de
façon croissante avec le nombre de commandes. Il faut dont faire un calcul
juste de la taille du lot
optimal pour chaque référence.
  
  
 C- Comment
contourner les faiblesses du juste à temps ?
   
 Partager les risques et les coûts engendrés par les stocks
constitués auprès du fournisseur  et vérifier régulièrement la
disponibilité des produits. Cette forme d’adaptation des entreprises a créé différents
modes de gestion
collaborative des stocks. L’externalisation de la gestion des stocks
présente cependant des inconvénients qu’il faut prendre en compte;
  
 Ne pas soumettre la totalité des approvisionnements à la
méthode Juste à temps, mais juste les références dont le coût global de
gestion du stock est considérable. La méthode de
Pareto et l’analyse ABC sont deux moyens disponibles pour
différencier de tels articles ;
  
 Réduire le risque en prévoyant des sources
d’approvisionnement alternatives dans le cas ou le fournisseur principal serait
défaillant ; ou constituer simplement un stock de sécurité. De
telles mesures montrent bien à quel point il est difficile de faire du zéro
stock absolu. 
  
 La méthode du juste à temps n’est pas exclusive aux méthodes
traditionnelles d’approvisionnement. Il n’est pas rare de les voir cohabiter
dans le même système logistique. Cette méthode demeure un choix et non une
obligation aux yeux de celui qui voudrait l’adopter. Se focaliser sur les seuls
avantages économiques qu’elle procure serait un danger. Car à coté de ces derniers,
il existe un certain nombre d’exigences et de contraintes financières qui ne
sont pas toujours faciles à respecter. 
  
- Reformes
     profondes dans la structure des organisations, 
 - Facteur
     humain : changement des comportements, des mentalités et adhésion des
     hommes
 - Facteurs
     incontrôlables : environnement socio économique, stabilité et
     fiabilité des transports
  
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