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TOC, Théorie des contraintes
 
   
 
   
En matière d’ordonnancement et de planification des opérations, on distingue divers types de contraintes :
 
1)    Les contraintes potentielles. Elles se décomposent en :
 
o    Contraintes de succession ou contraintes d’antériorité : deux cas sont possibles.
a)     cas de deux opérations dépendantes (A et B) dont l’une (B) ne peut débuter que si l’opération précédente (A) est terminée.
b)    cas de deux opérations dépendantes (A et B) dont l’une (B) ne peut débuter que si l’opération précédente (A) non achevée, a débuté depuis un certain temps. il y a succession avec recouvrement.
 
o    Contraintes de date. Dans ce cas une opération (A) quelconque ne peut débuter avant une date précise. On parle aussi de contraintes de localisation temporelle.
 
2)    Les contraintes ensemblistes ou cumulatives
 
C’est le cas de deux opérations A et B que l’on veut impérativement exécuter en même temps, il y aurait besoin de cumuler (augmenter) la capacité de la ressource. Cet engagement d’exécution simultanée crée une contrainte cumulative qui est de pouvoir disposer d’une capacité supplémentaire sur la ressource limitative. Ex :
  • Produire ensemble des pièces qui doivent subir le même traitement,
  • Produire ensemble des pièces qui sont destinées à la même commande
  
3)    Les contraintes disjonctives
 
Deux opérations A et B utilisent une même ressource. La capacité de la ressource étant limitée, les opérations A et B ne peuvent être exécutée simultanément. On parle alors de contrainte disjonctive.
 
 
 
A-   La contrainte de capacité ou goulot.
 
Il découle de l’analyse précédente, une différenciation entre les contraintes liées à un procédé ou un planning qu’il faut obligatoirement respecter (ex : gamme d’opération, plan de transport) et les contraintes liées aux limites des ressources logistiques. C’est ce dernier type de contrainte, plus rependu et sur lequel nous avons la possibilité d’agir, qui fait l’objet de cet article. Il s’agit des contraintes de capacité ou goulots.
 
En matière de gestion des flux logistiques, une contrainte de capacité ou goulot est une ressource (machine, entrepôt, magasin, véhicule …) à faible capacité, qui ralentit le flux, réduit sa taille en limitant ainsi la performance de l’ensemble de toute une chaîne d’activités.
 
Voici un exemple simple pour illustrer cette notion de goulot :
 
Vous êtes responsable d’entrepôt et dans la journée, vous recevez 10 camions sur chacun desquels vous aurez à charger 10 palettes de marchandises. Cependant, vous ne disposez que d’un seul chariot élévateur capable de charger une seule palette et un seul camion à la fois. Il se créé rapidement une file d’attente des camions au niveau de votre entrepôt.
 
Dans ce flux de transport, votre entrepôt sera appelé « goulot d’étranglement ». Sa capacité de chargement très limitée a un impact immédiat sur la suite de l’opération de transport.
 
 
B-   La théorie des contraintes
 
La théorie des contraintes est un mode de management qui part de la logique suivante :
 
  • Pour tout système organisé, dans lequel un flux circule successivement entre différentes ressources, le déséquilibre des capacités est un problème récurrent.
  • La théorie des contraintes distingue l’ensemble des ressources en deux catégories : les contraintes (goulots, cause des limites de performance) et les non contraintes.
  • Pour maintenir l’équilibre de toute la chaîne et réaliser des performances, il faut se focaliser sur les goulots et s’investir à améliorer leur capacité. En principe, la quantité de biens ou services produits ne peut augmenter que si l’on augmente la capacité des goulots. On parle alors de management par les contraintes.
 
 
 
C-   Mise en œuvre de la Théorie des Contraintes
 
Lorsque l’on s’engage dans une démarche d’augmentation de la production, au risque d’'investir dans l’acquisition de ressource supplémentaires et peut être inutiles, le management par les contraintes préconise de détecter les goulots et d’optimiser leur capacité.
 
La mise en œuvre de la théorie des contraintes est une démarche continue qui suit les étapes suivantes proches du cycle de Deming ou PDCA:
 
  1. identification du goulot d’étranglement ;
  2. augmentation son utilisation, de sa capacité;
  3. revalorisation de la capacité globale par rapport à celle du goulot ;
  4. équilibrage la chaîne d’activité et calcul de la performance ;
  5. répétition des étapes précédentes sur les prochains goulots.
  


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