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L'amélioration des processus
 
 
     

L’analyse des processus, premier levier pour l’amélioration, permet de mettre en évidence l’ensemble des activités qui composent le processus,  la nature et l’organisation des moyens mis en œuvre, les procédures et modes opératoires, enfin la nature des flux physiques et informationnels.
 
Cette analyse a pour but final l’amélioration des processus à travers :
  • La recherche d’éventuels problèmes d’organisation ;
  • La détection de défaillances ou contraintes diverses dans la circulation des flux ;
  • La mise en place d’un système de contrôle afin de remonter rapidement l’existence des anomalies ;
  • La mise en place d’un système proactif de résolution des problèmes ;
 
D’une manière générale, on distingue deux principales démarches d’amélioration des processus. L’amélioration continue à travers une série d’actions concrètes, simples et peu onéreuses et la réingénierie qui consiste en un changement intégral ou une refonte du processus.
   
 
A-   L’amélioration continue
 
Lorsque l’analyse d’un processus révèle l’existence d’une anomalie ou d’une faiblesse, une démarche d’amélioration continue consiste à rassembler un groupe de travail autour de cette problématique. Les membres du groupe de travail étudient ensemble les différentes solutions envisageables et proposent des solutions spécifiques,  immédiates, peu onéreuses.
 
L’amélioration continue en d’autre terme consiste simplement à rendre meilleures et plus efficaces les ressources (humaines, matérielles, ou technologiques) dont on dispose déjà. Une démarche d’amélioration continue peut donc déboucher sur des actions tels que :
  • La formation des personnes ;
  • La réorganisation des implantations des ressources physiques (ateliers, machines, lieu de stockages …);
  • La réorganisation des plannings;
  • La modification des procédures de travail;
 
Toutes ces actions ont généralement pour point commun, le peu de moyens à déployer pour les mettre en œuvre, un temps relativement court pour les réaliser, et enfin, les risques sont limités. L’amélioration continue a été formalisée à travers le Kaizen.
   
 
B-   La réingénierie
 
A l’opposé de l’amélioration continue, la réingénierie consiste à un changement drastique des processus. Son but est d’obtenir des améliorations très importantes relatives aux délais, aux coûts, et à la qualité des services, à l’aide de la technologie moderne. On parle de refonte des processus. La réingénierie consiste à :
  • Repenser fondamentalement les processus ;
  • Reconcevoir les systèmes de gestion des flux ;
  • Assimiler l’utilisation des technologies modernes ;
  • Réorganiser la répartition des pouvoirs
 
Une démarche vers la réingénierie entraine généralement une profonde transformation des méthodes de travail et des processus. La réingénierie engendre des investissements lourds en ressources matérielles (acquisition équipements modernes) et technologiques (logiciels, automatisation,…). Par ailleurs, la mise en œuvre effective des solutions se fait sur un temps long et peut parfois entrainer une suspension totale de l’activité de production. La réingénierie est inspirée de la technique japonaise Kaikaku (Changement drastique).
   
 
C-   Trois autres techniques particulières d’amélioration
 
Grace à leur approche très particulière, nous présentons ci-après quelques techniques d’amélioration. Il s’agit du management par les contraintes, de la méthode 3M et enfin du benchmarking. Selon le degré d’innovation quelle imposent, ces dernières peuvent être utilisés dans le cadre d’une amélioration continue ou d’une démarche de réingénierie.
 
 
C1- Le management par les contraintes
 
Découlant de la théorie des contraintes, le management par les contraintes est une démarche d’amélioration focalisée sur les ressources non performantes de tout processus.  La théorie des contrainte différencie en effet les ressources en deux catégories : les contraintes (goulots, cause des limites de performance) et les non contraintes.
 
Le management par les contraintes consiste à  se concentrer sur les goulots et s’investir à améliorer leur capacité. En améliorant ainsi la capacité des goulots, on augmente la quantité de biens ou services produits.
 
 
C2- Les 3M (Gâchis, irrégularité et excès)
 
La méthode 3M tire son origine des premières lettres des mots qui la composent. 3M = (Muda, Mura, Muri) avec :
  • Muda – Le Gâchis délibéré;
  • Mura – Irrégularité;
  • Muri – Excès.
 
Il s’agit de trois formes de gaspillages qui sapent les processus. Une démarche 3M consiste donc à traquer progressivement ces gaspillages et à les éliminer totalement. Les gaspillages (erreurs de fabrication, coûts des plans inadaptés, retards, opérations et stocks superflus …) sont des gains potentiels. En les réduisant, on améliore les processus et par ailleurs les bénéfices.
    
 
C3- Benchmarking
 
Le benchmarking est une technique d’amélioration qui consiste à  trouver, au niveau du même secteur géographique  (marché),  les entreprises qui réalisent de la manière la plus performante leurs processus, les étudier (« benchmarker ces entreprises ») et d’adapter nos processus à ceux de ces dernières.
 
Le benchmarking est donc en une méthode d’analyse comparative à travers laquelle on étudie les techniques de gestion et modes d'organisation d’entreprises concurrentes. En  s'inspirant de leurs idées, de leurs fonctionnements et de leurs expériences, on reproduit chez soit toutes les bonnes pratiques relevées.  Ce qui permet d’améliorer à moindre coût et avec peu de risques les processus.
   



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