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Le
cross-docking, pour gérer les approvisionnements
2008.
D’après Laëtitia Gauthier, source : lognews.info
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La mondialisation des marchés, les fusions acquisitions
de sociétés…, un grand nombre de facteurs d’évolutions économiques appellent
les entreprises à se doter d’outils performants pour connaître et réduire leurs
coûts en approvisionnement, tout en garantissant une qualité optimale des
services logistiques.
Face
à une concurrence de plus en plus rude et un nombre croissant d’intermédiaires opérant
entre les entreprises et les consommateurs, la mise en place de systèmes
efficaces et réactifs au service du consommateur est devenue une priorité pour
les industries. Le principal objectif des entreprises : assurer la satisfaction
des consommateurs en facilitant et en accélérant les échanges d’informations
entre distributeurs et fabricants de la même chaîne, via un système
d’approvisionnement en flux tendus.
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Opter
pour une gestion optimale des approvisionnements dans la chaîne logistique
représente un moyen d’atteindre cet objectif. Ainsi la préparation des
commandes au sein de l’entrepôt est devenue une véritable valeur ajoutée.
L’optimisation de cette tâche entraîne un gain de productivité et une
amélioration du service.
A- Le cross-docking
Le
cross-docking est l’une des méthodes les plus répandues en matière de gestion
des approvisionnements. Il s’agit d’une technique logistique utilisée notamment
dans les industries de transport et les industries de produits périssables.
Les
commandes sont constituées de plusieurs colis provenant de différents
fournisseurs. Ces colis sont dégroupés puis regroupés selon leur destination
sur une plate-forme de tri, permettant de ne pas passer par des phases de stockage
intermédiaires et du picking (prélèvement des unités de valeur (UV) de leur
meuble de stockage pour préparer une commande.). Ces colis ne font que
transiter, au lieu de les entreposer, ils sont préparés pour l’expédition, d’où
le nom cross-docking. Ainsi, cette méthode de préparation des commandes permet
aux colis de passer du transport amont au transport aval dans un délai très
court. Un colis arrivant sur une plate-forme de cross-docking y reste moins de
24 heures.
B- Les types de cross-docking
On
distingue 3 types de cross-docking :
- Confection
de palettes « mono-client et mono-produit » ou de palettes « mono-client et
multi-produits » chez l’industriel, on parle aussi d’allotissement ;
- Palettes
« multi-clients », dans ce cas, on parle de cross-docking contre-marqué ;
- Palettes
de produits neutres : le marquage et l’allotissement se font non plus chez
l’industriel, mais sur la plateforme.
C- Les avantages et les inconvénients
Cette
technique permet d’économiser du temps car les colis ne passent pas par la
phase de stockage. Dans la mesure où le stockage constitue une opération
coûteuse, le cross-docking permet de réduire considérablement les coûts car les
opérations de manutention intermédiaires sont supprimées.
En
éliminant cette phase de stockage, le cross-docking permet d’augmenter la
disponibilité et la durée de vie du produit en linéaire, ainsi que la
réactivité du traitement des commandes. Ainsi, cette technique est particulièrement
utile pour les commandes à priorité élevée, telles que les commandes de
produits frais.
Elle
permet, en moyenne, un gain de 20 % sur la durée de stockage d’un produit sur
toute la chaîne. Favoriser la réduction des stocks et des points de stockage
sur l’ensemble de la supply chain constitue un autre avantage du cross-docking.
Les
approvisionnements en amont doivent être parfaitement maîtrisés pour garantir
la synchronisation des flux physiques convergents vers la plate-forme, et ceci
dans les meilleurs délais. Une organisation pointue respectant une méthodologie
précise des tâches au niveau de la réception et de l’expédition des produits
reste nécessaire.
Il
convient également de s’assurer de la possibilité de la mise en place de
l’opération au niveau du système d’information.
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