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Détermination des infrastructures logistiques
 
 
 
Positionnée comme l’une des étapes fondamentale de la détermination du réseau logistique. La détermination des infrastructures logistiques d’un réseau consiste à organiser la circulation des flux de matières vers les sites ou usines de transformation, puis de ces sites/usines vers les lieux de consommation, en empruntant en amont un réseau d’approvisionnement et en aval un réseau de distribution.
 
Cette démarche met en évidence diverses formes de flux. Lorsque les marchandises circulent dans les réseaux d’approvisionnement et de distribution sans le moindre stockage intermédiaire, le flux est dit  « tendu » ; à l'inverse, le flux est dit « stocké ».

Lorsque c’est la production qui détermine les quantités de matières à transporter (Les produits fabriqués sont stockés en attente d’une demande pour la consommation), le flux est dit « poussé » ; si par contre c’est la demande des consommateurs qui détermine les quantités de marchandise à transporter (Le déclenchement de la livraison ou de la fabrication d'un produit se fait uniquement sur la demande d’un poste client), le flux est dit « tiré ». 
   
 
A- Caractéristiques des infrastructures logistiques
 
Les infrastructures du réseau logistique représentent l’ensemble des entrepôts, plates-formes logistiques, sites logistiques, usines y compris leurs moyens matériels de manutention et les voies de communication qui les relient les uns aux autres.
 
  • Les entrepôts se déclinent en entrepôts de stockage des matières et entrepôts de stockage des produits semi finis ou finis. Ces entrepôts peuvent être implantés près du lieu d’emploi  des matières (lieu de consommation, de transformation) ; ou éloignés de ces lieux (par exemple pour accueillir les matières/produits de plusieurs sites industriels et alimenter les chaînes commerciales de la grande distribution).
  • Les plates-formes logistiques sont des regroupements d'entrepôts dans une localité. Elles se caractérisent par une circulation permanente des flux logistiques entrants et sortants ; un nombre accru d’opérations logistiques de réception, groupage, dégroupage/éclatement et transbordement. Les plates-formes sont généralement connectées  à la fois à des dessertes maritimes, aériennes et terrestres. Ce sont de véritables hub ou nœud dans le réseau logistique.
  • Les sites logistiques sont des grands espaces géographiques, constitués de plusieurs entrepôts et dans lesquels sont concentrées les opérations logistiques de stockage, préparation des commandes et expédition. Les sites logistiques sont munis d’installations fixes et mobiles de manutention. Connectés généralement à une voie de communication on y exploite le plus souvent un seul mode de transport sortant (routier, aérien, maritime ou ferroviaire). 
  • Les voies de communication, qu’elles soient fluviales, maritimes, terrestres ou aériennes, se connectent à chaque point (départ/arrivée) à des espaces aménagés (Ports/quais sur voies maritimes et fluviales, aéroport pour les voies aériennes, gares pour les voies terrestres). Ces aménagements sont à leur tour munis d’infrastructures destinées à recevoir les véhicules de transport et les marchandises qu’ils contiennent (parcs de véhicules, entrepôts, dispositifs de manutention fixes ou mobiles).
   
 
B- Facteurs de détermination des infrastructures logistiques
 
La question fondamentale lors de la détermination des infrastructures logistiques est de savoir si réellement elles sont nécessaires. Dans l’affirmative, une étude permettra de définir leur nombre, leur taille et leur emplacement ou localisation géographique. Des études comparatives de coûts permettront ensuite de choisir la tactique la mieux appropriée pour leur exploitation (acquisition de ses propres infrastructures, location, recours aux prestataires logistiques).
 
 
B1- Facteurs déterminant les types d’infrastructures logistiques
 
Les principaux facteurs de détermination des types d’infrastructures logistiques se présentent sous deux catégories : les facteurs externes et les facteurs internes à l’entreprise. Chacun d’eux aide à déterminer le type d’infrastructure dont l’entreprise aura besoin : entrepôts, parc de rangement,  sites logistiques, installations fixes ou mobiles de manutention (chargement /déchargement/prélèvement), désertes (embranchement ferroviaire, quai fluvial, route…).
 
a- Les facteurs externes à l’entreprise
 
Il s’agit de l’ensemble de facteurs sociaux économiques, climatiques et géographiques. La distance qui sépare les lieux d’acquisition des matières, de transformation et de consommation des produits  obligent quelques fois les entreprises à implanter dans chacun de ces lieux des infrastructures logistiques. Nombreux autres facteurs favorisent leur implantation (conditions climatiques, proximité du marché des consommateurs, coûts d’investissement et d’exploitation relativement bas, nature des unités logistiques gérées, disponibilité des moyens matériels, disponibilité des prestataires logistiques…)
 
b- Les raisons internes à l’entreprise
 
De multiples facteurs internes peuvent inciter à l’acquisition des infrastructures logistiques de stockage, transport, manutention, opérations de préparations de commandes, groupage/dégroupage, emballage et expédition. Il peut simplement s’agir de la volonté stratégique de l’entreprise (Voir : le rôle des stocks) ; une obligation réglementaire, des contraintes commerciales et financières. Dans l’ensemble, cette démarche est presque toujours motivée par une volonté de réduire les coûts logistiques et de rendre les produits de l’entreprise plus compétitifs.
 
 
B2- Détermination du nombre et de la taille des infrastructures logistiques
 
Impulsée par la taille, la nature et la fréquence des flux logistiques, la détermination du nombre et de la taille des infrastructures logistiques est toujours précédée par une évaluation des capacités de stockage et de transport brutes (globales). A celles-ci, on soustrait ensuite les capacités disponibles pour avoir une idée réaliste des nouvelles infrastructures à mettre en œuvre (capacité nécessaires).
 
Compréhension des termes.
 
  • Taille des flux = taille de la production, taille du  marché, quantités de produits acheminées ;
  • Nature des flux = nature des marchandises (sèches, périssables), unités logistiques (de manutention, de stockage et de transport, caisses, futs, conteneurs, vrac, forme et le poids des objets acheminés …), types ou catégorie de stocks (en transit ou transbordement, destiné à la consommation directe, stock de maturation…) ;
  • Fréquence des flux = nombre d’opérations logistiques d’acheminements, manutention, transport, prélèvement/stockage, groupage/dégroupage, chargement/déchargement ;
 
Ce sont là les principales caractéristiques ou facteurs sur la base desquels sont déterminés la nature (entrepôts, moyens matériels de manutention, dessertes), la fonction, le nombre et la taille des infrastructures logistiques.
 
 
B3- Implantation des infrastructures logistiques
 
Pourquoi va-ton implanter, délocaliser ou construire des infrastructures logistiques en un lieu précis ? Les raisons sont diverses :
 
  • La proximité : des ressources  de production (marché de fournisseurs, énergie, carburants,...) ; des voies de communications (chemins de fer, infrastructures routières, aéroports, port) ; des marchés de consommations ;
  • L’existence d’infrastructures diverses (hôpitaux, services de sécurité publique ; écoles...) ; la stabilité  acceptable (peu de risques sociaux, environnementaux, politiques, ...)
  • Les coûts relativement bas des taxes, des impôts locaux, des bâtiments et des terrains ; l’abondance de la main d’œuvre qualifiée et bon marché ;
  • La proximité des prestataires logistiques 3PL et 4PL ; des entreprises dont les métiers sont complémentaires (intégration horizontale) ou des entreprises participant au même métier (clients ou sous-traitants potentiels : intégration verticale) ;
   
 
C- Les enjeux sur le choix des infrastructures logistiques
 
D’une manière générale, les calculs économiques tiennent une place importante dans le processus de détermination des infrastructures logistiques. L’ensemble des facteurs sus cités n’ont cependant pas la même importance et selon les moments et le contexte, les préférences peuvent ne pas forcément se limiter aux facteurs les plus bénéfiques.
 
L’une des questions fondamentale dans cette démarche est de savoir qui va implanter ces infrastructures. Le choix peut donc déboucher sur une appropriation ou une externalisation, une délocalisation ou un rapatriement des activités logistiques. Un seul objectif est finalement visé : optimiser la prestation logistique globale.
 



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